Une tribune pour les luttes

Collectif 13 Droits des Femmes

Solidarité avec les caissières de Carrefour Marseille

Article mis en ligne le mercredi 20 février 2008

La grève des salarié-e-s de la grande distribution a mis en lumière la
détérioration de la situation des salarié-e-s, en particulier dans les
secteurs très féminisés. La mobilisation a porté sur les salaires et les
temps partiels subis.

La pratique du découpage du travail en temps partiel dans la journée
permet aux employeurs d’imposer des horaires très flexibles,
fractionnés, avec des nocturnes, des matinales, et un planning qui
change régulièrement. Contrairement à ce qui est dit, le temps partiel
ne favorise pas une vie familiale épanouie, ni une conciliation entre
vie professionnelle et familiale, cela aggrave les conditions de vie de
tous et particulièrement celle des femmes, sur qui pèse encore, hélas,
la quasi-totalité des charges domestiques.

Les témoignages des employé-e-s montrent qu’elles et ils travaillent
constamment sous pression. Les pressions subies tout au long de la
journée s’apparentent souvent à des violences psychologiques.

Ce système
de temps partiels s’accompagne de salaires très bas : 30H hebdomadaires
pour 950 euros mensuels, témoigne cette caissière de Carrefour Marseille,
ou 850 pour 30H pour un mi-temps thérapeutique, indique cette femme
cadre. De manière générale, les salaires dans ce secteur ont chuté en 20
ans de 25%. A l’heure où le gouvernement s’acharne à casser la
législation du travail et crée de niveaux contrats porteurs d’une
aggravation de la précarité, la lutte des caissières de Carrefour et des
autres enseignes apparaît exemplaire.

Le Collectif national pour les droits des femmes les assure de la
solidarité de toutes et tous ses militant-e-s et réclame pour toutes et
tous un SMIC à 1500 euros nets, l’application réelle de la loi qui
permet l’augmentation du nombre d’heures dans le contrat dès qu’un-e
salarié-e le demande avant toute autre embauche.

http://collectif13.ddf.free.fr/

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