Loin de répondre aux attentes des étudiants, l’intervention de Dominique de Villepin n’a fait qu’attiser la colère et la détermination des jeunes mobilisés. 5 nouvelles universités se sont mises en grève. De plus, la mobilisation s’étend à de nombreux établissements (Instituts d’Etudes Politiques, IUT, écoles d’Architecture...).
Les nouvelles universités ayant voté la grève depuis sont les universités d’Aix Marseille 3, de Bordeaux 3, de Grenoble 1, de Rennes 1 et de Paris 11. L’UNEF recense aujourd’hui 63 établissements mobilisés. 50 universités sont aujourd’hui en grève. 40 d’entre elles sont partiellement ou totalement bloquées.L’UNEF se félicite également que par la voix de leur conseil d’administration ou de leur président, plus 10 universités (Nanterre, Nantes, Toulouse II, Lille 1, Havre, Poitiers, Montpellier 3, Paris 1, Paris 13, Tours, Rouen, Reims et Strasbourg 2) aient demandé au premier ministre de faire un geste en direction des jeunes mobilisés en suspendant ou en retirant le CPE.
Face à cette extension de la mobilisation, l’UNEF appelle de nouveau le premier ministre à écouter les voix chaque jour un peu plus nombreuses qui se font entendre et à retirer le Contrat Première Embauche. Ce lundi marque donc la poursuite de la mobilisation partout en France. Dès demain, dans de nombreuses villes, des actions sont prévues et les jeunes préparent la manifestation nationale du 16 mars.
L’UNEF appelle les étudiants à intensifier la mobilisation, notamment par les votes massifs de la grève lors des assemblées générales démocratiques, dans un état d’esprit totalement pacifique.