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Des nouvelles du front

La pauvreté aux USA : qui paie la crise

par Onubre Einz

Article mis en ligne le mercredi 9 avril 2014

Nous complétons notre papier de la semaine dernière sur la pauvreté aux USA.
Ce second papier suivra la méthode adoptée lors de la rédaction de son aîné.Nous ferons un simple commentaire des données en introduisant chaque fois que cela est utile des remarques incises.Ces remarques mettront en relief des problèmes qu’une simple analyse technique aurait occultés.Nous ferons un simple commentaire des données en introduisant chaque fois que cela est utile des remarques incises.Ces remarques mettront en relief des problèmes qu’une simple analyse technique aurait occultés.

Nous avons retenu les derniers indicateurs pertinents des Historical Tables du Census traitant de la pauvreté pour nous préciser ce que la pauvreté peut nous apprendre de la crise.

La pauvreté par « groupes ethniques » permet de préciser qui paie le plus rudement la crise (A)

La ventilation des pauvres par classe d’âge permet de souligner que ce sont les personnes en âge de travailler qui semblent les plus atteintes par la montée de la pauvreté (B)

Il est alors logique d’examiner les relations entre activités économiques et pauvreté (C),

Cette dernière analyse permettra de mettre en relation la sous-accumulation du capital productif et la pauvreté aux USA. Ce sera notre conclusion qui inclura des remarques sur le devenir des classes moyennes et des classes inférieures.

Le seuil de pauvreté retenue est le seuil de 100 % du niveau de pauvreté. Il est dommage que le seuil de 125 % n’ait pas été retenu par le Census pour ces Historical Tables, ce seuil est beaucoup plus proche des mesures de la pauvreté utilisées en Europe.

A – Qui paie la crise.

L’existence de statistiques ethniques aux USA, la stratification sociale épousant les différences ethniques permettent à un observateur de préciser qui a le plus durement payé la crise.

Est-il nécessaire de le rappeler les emplois les moins bien payés et les plus ingrats sont occupés par des minorités blacks et hispaniques. Ce qui ne peut évidemment pas dire qu’il n’existe pas une pyramide des revenus parmi les minorités.

Les données quantitatives sont explicites : ce sont les Hispaniques et les Afro-Américaines qui ont supporté l’essentiel de l’augmentation de la pauvreté aux USA depuis le début de la crise (2007).

Il faut noter que les blancs, affectés fortement en 2007-2009 par la pauvreté, ont pu ensuite inverser la tendance, le nombre de pauvres blancs a reflué dès 2010 alors que ce nombre stagnait pour les Asiatiques et les Afro-Américains dès 2011 sous l’action des aides sociales.

C’est parmi les Hispaniques que ce sont recruté le plus grand nombre de pauvres. C’est aussi parmi les Hispaniques que l’évolution du nombre de pauvres n’a pas été stabilisée ou inversée.

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