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Mardi 12 mai

CIP 14,16 quai de charente M° corentin cariou

17-19h : Atelier sécurité informatique

« Toute personne ayant accès à l’Internet est une menace potentielle à
surveiller » (déclaration finale du Sommet de l’OTAN de Riga, 2006).

Face au fichage informatique et à la surveillance généralisée des
individuEs, comment se protéger et conserver son anonymat à l’aide des
logiciels libres (amenez votre clé USB pour être assistéE sur place
pour l’installation et le paramétrage des logiciels).

19h Repas

19-21h : L’architecture globale de sécurité en Europe

Présentation par Dissent ! et Gipfelsoli

La stabilité du modèle économique ne peut être obtenue qu’au travers
d’un contrôle social accru : fichage, rétention de données, contrôle
des frontières, surveillance vidéo, drones, biométrie, puces RFID,
emprisonnement préventif...

Sous couvert d’assurer la sécurité des populations, ces moyens
technologiques visent surtout à prévenir tout type de contestation.

Afin d’ assurer la sécurité de leur mondialisation, l’Europe et ses
alliés cherchent à amalgamer les concepts de sécurité intérieure et
extérieure en mettant en avant d’hypothétiques ennemis et de
potentielles sources d’insécurités.

Le concept de sécurité globale défendu par les pays membres permet
d’obtenir la docilité sociale et de pousser à une restructuration
autoritaire de nos sociétés. Ainsi nous nous retrouvons entraînéEs sur
le chemin du totalitarisme.

19h30 Film sur Plogoff (lutte contre la construction d’une centrale
nucléaire, Bretagne)

20h30 Concert d’Ethnopair (Punk Chamanique) + Abdullah Sheraton (Punk)

21h30 Film Lasociété du spectacle de Guy Debord,1973

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"gare expérimentale"
47 avenue Romain Rolland à Montrouge ( M° Porte
d’orléans)

Samedi 16 mai :

14h - Documentaire sur Melilla (ville trans-frontalière Maroc/Espagne)

15h-17h : Débat sur l’Europe forteresse et sécuritaire

Avec des individuEs de Dissent !, Thibaut Lemiere de la Fasti, et
Jean-Claude Amara de Droit-Devant

Tandis que l’on se mobilise nationalement contre Edvige, l’utilisation
de mesure « anti-terroristes » pour criminaliser tout ce qui résiste,
ou les centres de rétention, les ministres de l’intérieur européens
ainsi que des institutions internationales policières et militaires
(Frontex, Europol, OTAN...) se coordonnent pour mettre en place à une
échelle beaucoup plus large un contrôle accru des populations et des
migrant-e-s. Ces ministres se réuniront de nouveau à Bruxelles à
l’automne 2009 pour valider officiellement un « plan de sécurité »
nous imposant un ensemble de mesures sur 5 ans visant à pouvoir
réprimer plus efficacement toutes formes de contestations, de
transgressions et de mouvements qui menaceraient le capitalisme en
crise et les Etats assurant sa protection. Sous couvert d’ « 
intégration », le sommet de Vichy constituait une étape pour
l’harmonisation en cours des mesures de protection des frontières, de
sélection et de déportation des migrant-e-s.

17h - Les langues en Europe entre anglo-domination et disparition des
langues minoritaires, avec des membres d’Europe démocratie espéranto
et des intervenant sur les langues minoritaires.

19h30 - Concert de Guyom Tousseul (chanson française)

20h - Construction Européenne, avec Patrick (OLS) sur "Europe une
imposture culturelle", Monika sur l’europe social et l’exploitation
des travailleurs en Pologne, une intervenant sur la construction
politique de l’europe.

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Dans le cadre du FRAP, dimanche 17 mai

A la CNT, 33 rue des vignoles, Paris 20e
(_ M° Buzenval ou Avron)

En soutien aux inculpés de l’antiterrorisme de Tarnac et d’ailleurs
alternatives, résistances, répression
Élargir les luttes c’est renforcer la solidarité

Dans le cadre de la semaine du
Festival des Résistances et des Alter-
natives à Paris qui se déroulera du 7
au 17 mai, nous vous invitons à une
après-midi de soutien aux inculpés de
l’anti-terrorisme de Tarnac et d’ail-
leurs.
Nous revendiquons la libéra-
tion immédiate de Julien Coupat,
Juan et Farid et la levée des chefs
d’inculpation des 8 autres ainsi que la
libération de toutes les personnes
sous le coup des lois anti-terroristes.
Le 11 novembre révèle la mise en
œuvre d’une énorme machine
d’intimidation, de violence, sûre de
son "bon droit", de sa légitimité, de
l’absence de crainte quant à
d’éventuelles réactions.

Ces méthodes ne sont pas un cas isolé mais vont
s’amplifiant : gardes à vue, rafles de sans-papiers, police
à l’école, lycéens condamnés pour fait de grève et de
manif, militants syndicaux licenciés, personnes
incarcérées préventivement sans preuve depuis plus
d’un an... Partout même disproportion de moyens pour
briser, soumettre, incarcérer.

Face à ce diktat, le sabotage, l’insoumission, la
désobéissance, les mutuelles, la fraude, l’entraide, la
grève, les alternatives autogestionnaires dérangent.
Historiquement ces pratiques ont fédéré les luttes du
mouvement ouvrier contre le capitalisme. Ces luttes
ont permis que certaines de ces pratiques soient
reconnues légalement, mais aujourd’hui de plus en plus
d’entre elles sont de nouveau interdites (caisse de
grève, mutuelles, sabotage voire même la grève) et
passibles de prison (fraude dans les transports). Le délit
d’opinion est même caractérisé (délit d’outrage).

Quelle
résistances mettons-nous en œuvre au quotidien de nos
pratiques professionnelles, syndicales ou plus
généralement de nos modes de vie ? Nos capacités à
résister et à vivre des alternatives sont déterminantes
pour élargir les luttes, renforcer les solidarités et mettre
en échec la répression. Parlons-en

Programme de l’après-midi

13h Projection du film la Nouvelle Babylone
film soviétique muet de 1929 dédié à la Commune de Paris.

14h30 Débat autour des milieux libres et des révoltes d’hier et d’aujourd’hui
Anne Steiner viendra parler de son livre les En dehors. Un livre qui traite de l’expérience des militants anarchistes des années 19OO,
qui ne voulaient pas attendre le grand soir et qui fondèrent les premières communautés, se revendiquaient féministes et pratiquaient
l’action directe.
Cette évocation du passé pourrait servir à établir la permanence (ou non) de ce désir d’émancipation globale et
immédiat, évoquer nos luttes d’aujourd’hui et les perspectives que nous souhaitons (ou non) leur donner.

16h30 Projection du film Résister n’est pas un crime
A partir de l’incarcération de militants turcs, vivant en Belgique, le film illustre la façon dont les libertés d’expression et d’opinion sont
menacées par l’application de la politique antiterroriste.

18h Débat autour de la répression antiterroriste et des résistances ou alternatives que nous mettons en place pour lutter contre
le capitalisme.

Repas de soutien

19h30 Concerts : Lola Lafon et Leva suivi du groupe de folk rock Legs

PARTICIPATION
LIBRE